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Compétition
CCE|Dressage
26/02/2022
Charlotte Bordas Firewall des Aucels Z stage Parc équestre fédéral Pascal Forabosco
© FFE/LB

Quelques conseils pour bien démarrer sa saison

Pascal Forabosco, sélectionneur national et chef d’équipe Juniors et Jeunes Cavaliers de concours complet, et Alain Francqueville, entraîneur et chef d’équipe de l’équipe de France de dressage pendant douze ans, distillent quelques conseils utiles pour démarrer de la meilleure façon sa saison de concours. 

Pascal Forabosco, entraîneur et sélectionneur des équipes de France Juniors et Jeunes Cavaliers de complet depuis 2010

Que conseillez-vous aux cavaliers qui redémarrent leur saison de concours complet ?

Le début du travail va porter sur la locomotion, le stretching et les variations d'allure. Il faut rester sur des choses simples pour la remise en route, avec des chevaux qui vont travailler dans une attitude à peu près horizontale, dans la rondeur, avec beaucoup de variations d’allures et des transitions montantes et descendantes. 
Viennent ensuite des lignes de gymnastique sur les barres avec entrée au trot, sur une courte période, puis l’ajout d’une séance d’enchaînements, en alternance avec du travail sur le plat et trotting pour la mise en condition. C’est le schéma d’un programme hebdomadaire de reprise avec une journée de repos. On entre peu à peu dans le dressage pour travailler les reprises à dérouler selon chaque niveau. On va modifier légèrement l’attitude du cheval et commencer à répéter les figures. Bien apprendre sa reprise permet d'enchaîner les mouvements avec précision. Par exemple, il est important de disposer d’un vrai carré de dressage pour pouvoir avoir des repères et bien présenter.
S'ajoutent à cela des séances d’obstacles sur du directionnel, puis quand les sols deviennent bons vers mars, la reprise des entraînements sur le cross. Il faut toujours être bien encadré par un professionnel pour travailler les gués et les différents profils qui posent problèmes. Tout doit se faire dans un but éducatif et de formation, sans se mettre en situation de concours. Les obstacles directionnels doivent être encadrés avec des barres de couleurs pour éviter les dérobades, que l’on retire au deuxième passage. Cela est valable pour tous les chevaux, même ceux qui ont un peu d’expérience.

Autre point très important, le programme de la saison de concours… 

Il faut bien le penser et toujours tenir compte de sa dernière sortie. On ira chercher soit de la progression, soit une remise à niveau. La difficulté de notre sport pour des cavaliers amateurs est de veiller à ne jamais se spécialiser dans une discipline. Quand un cheval a un point faible sur un des trois tests, il ne faut pas surdimensionner le travail sur le point faible au risque de déséquilibrer sa musculature. Il doit rester musclé sinon on risque de le mettre en difficulté sur deux tests en voulant en améliorer un.

Et pour les cavaliers, que préconisez-vous ?

Pendant tous les stages fédéraux Jeunes, un accompagnement pour la préparation physique a été mis en place. Parfois les cavaliers se présentent à cheval sans échauffement, or on sait qu’en concours complet, avec un terrain varié, le cavalier a besoin de bouger et d’avoir un gainage assez particulier pour faire face à toutes les situations. Idem pour la préparation mentale, lors des stages fédéraux, il y a toujours quelqu’un de présent, comme Stéphanie Cornu, Jean-Pascal Cabrera ou Maxime Chataignier. C’est une pratique en développement, mais qui reste très personnelle. 

Le travail non monté avec Alain Francqueville

Au moment où les cavaliers de dressage remettent le pied à l’étrier, Alain Francqueville, juge international de dressage et qui fut pendant de longues années à la tête de l’équipe de France, propose un focus sur le travail à la longe. Le travail non monté est un complément idéal du travail monté, considéré comme une excellente préparation physique et mentale du cheval, mais nécessitant connaissances et méthodes. 

L’emploi de la longe suppose de respecter certains principes et particulièrement :

  • Être progressif en veillant au calme et en évitant de laisser le cheval aller trop vite.
  • Être attentif à la décontraction, à la souplesse et à l’attitude.
  • Veiller à la correction de l’attitude qui doit rester proche d’un placer naturel, mais avec un « cheval rond ». L’utilisation d’un enrênement peut être utile pour gérer la tension naturelle du cheval sans contrainte.
  • Veiller à la gestion du temps, notamment à la durée des temps de trot, de galop et de pas ainsi qu’à l’alternance main droite/main gauche. 

Quelques règles simples pour le bon déroulement d’une séance à la longe 

Au début du travail, l’idéal est d’effectuer un échauffement progressif pour capter l’attention du cheval. “Je conseille de toujours commencer au pas et sans enrênement, aux deux mains pour la confiance et le calme, et plutôt sur un petit cercle. Puis alterner régulièrement les allures à une vitesse déterminée et changer de main, pas plus de 5 minutes à la même main. Pour certains chevaux il vaut mieux commencer le travail par le galop”, explique Alain Francqueville.

Conseil : utiliser des allures lentes plutôt que rapides (trot et galop) car l’idée est de rechercher la décontraction, le calme et la souplesse, en faisant de fréquentes transitions.

L’embouchure et l’emploi d’un enrênement 

Équiper correctement le cheval est essentiel. “L’emploi du caveçon, de la longe et d’une chambrière permet de se faire comprendre du cheval. Pour la relation avec la bouche, on peut utiliser en plus du caveçon un enrênement ajusté correctement (ce que l’on juge par la bonne attitude et la décontraction) : un gogue ou une rêne coulissante. L’introduction des rênes fixes est très délicate car elles bloquent d’encolure, à rejeter”, exprime le technicien. 

“Si on veut relier la longe au mors, la relier horizontalement au surfaix est intéressant et permet un contact avec la bouche. Toutefois, ne jamais utiliser la longe en la passant dans l’anneau du mors et par-dessus la tête : c’est très contraignant pour la bouche et surtout les commissures des lèvres ! Comme toujours en équitation, se contenter de choses simples, mais bien faites. L’usage d’un enrênement doit être un plus et surtout pas avec une volonté d’imposer une attitude trop basse ni un excès de ramener. Dans ses textes, le général Decarpentry explique très bien la progression à suivre”, conclut-il.

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