Tout cavalier doit produire un certificat médical de non contre-indication à la pratique du sport ou de l'équitation, le cas échéant en compétition. Le certificat médical est valable 1 an et doit être renouvelé tous les 3 ans.
Dois-je fournir un certificat médical ? Pour le savoir, le site du service public vous propose un questionnaire en ligne.
La Commission médicale de la FFE préconise à tout cavalier de suivre les recommandations suivantes :
Signaler à son médecin toute douleur dans la poitrine ou essoufflement anormal survenant à l’effort.
Signaler à son médecin toute palpitation cardiaque survenant à l’effort ou juste après l’effort.
Signaler à son médecin tout malaise survenant à l’effort ou juste après l’effort.
Signaler à son médecin s’il a été victime d’une chute avec perte de connaissance.
Respecter un échauffement et une récupération de 10 minutes lors de ses activités sportives.
S’hydrater régulièrement à l’entraînement comme en compétition.
Eviter les activités intenses par des températures extérieures inférieures à -5° ou supérieures à +30° et lors des pics de pollution.
Ne jamais fumer 1 heure avant ni 2 heures après une pratique sportive.
Ne jamais consommer de substance dopante et éviter l’automédication en général.
Ne pas faire de sport intense en cas de fièvre, ni dans les 8 jours qui suivent un épisode grippal.
Faire pratiquer un bilan médical avant de reprendre une activité sportive intense s’il a plus de 35 ans pour un homme, et plus de 45 ans pour une femme.
Recommandation spécifique en cas de chute
Lorsqu’un cavalier est victime d’une chute, avec ou sans choc à la tête, qui a entraîné ou non une perte de connaissance, et que dans les jours qui suivent la chute il ressent un ou plusieurs des symptômes ci-dessous, il doit impérativement consulter un médecin.
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Cette liste de symptômes n’est pas limitative. En cas de doute, consulter un médecin.
Note à l'attention du médecin
Avant de délivrer un certificat médical de non contre-indication à la pratique de l’équitation, la Commission médicale de la FFE préconise :
Un interrogatoire relatif aux éléments suivants
Antécédents, facteurs de risque, pathologies antérieures ou existantes contre-indiquant l’équitation, accidents sportifs répétés, traitement en cours, évaluation de l’activité équestre projetée et des objectifs, tolérance à l’entraînement, troubles du comportement alimentaire, dopage, vaccinations (en particulier contre le tétanos).
Un examen clinique
Particulièrement approfondi et complet, qui insiste sur la recherche de pathologies cardio-vasculaires, pulmonaires et de l’appareil locomoteur. Le praticien est le seul juge de la nécessité d’examens complémentaires éventuels, il est responsable d’une obligation de moyen et d’une obligation d’information même en cas de refus de délivrance d’une aptitude.
Une attention spéciale dans les situations suivantes :
La pratique de l’équitation par un enfant ou un adolescent, à travers un examen attentif du rachis dorsolombaire et de l’appareil locomoteur.
La pratique de l’équitation par une personne en situation de handicap, en vérifiant que la nature et le degré du handicap sont compatibles avec la pratique de l’équitation dans la discipline et le niveau souhaité. Si le cavalier présente une situation de handicap pour laquelle le médecin n’est pas en mesure de se prononcer sur son aptitude, contacter un médecin du sport, ou le cas échéant la Commission médicale de la FFE.
La pratique de l’équitation en compétition, en adoptant un message de prévention concernant la progressivité et la régularité de l’entraînement, la nécessité d’un échauffement et d’une récupération, l’alimentation, l’hydratation, l’inutilité des aides énergétiques et protéiques.
Un EEG dans 2 cas particuliers :
En cas de traumatisme crânien récent avec perte de connaissance, exiger un EEG normal de contrôle de moins de 3 mois.
Pour un patient épileptique, l’épilepsie doit être équilibrée depuis 1 an par un traitement, et exiger un EEG normal de moins de 3 mois.
Au terme de la consultation, le médecin fait part de ses observations à l’intéressé, et peut être amené à conseiller un changement d’activité sportive, ou définir des limites que le patient devra respecter.
La signature d’un certificat de non contre-indication à la pratique d’une activité physique et sportive engage la responsabilité du médecin. Ce certificat ne doit pas être considéré comme une formalité, ni signé sans examen préalable.