

Ce vendredi 3 novembre au soir s’est jouée la première épreuve majeure du CSI 5*-W de Lyon. Le Longines Grand Prix a offert du beau sport au public présent et, comme l’an passé, Julien Epaillard a mis tout le monde d’accord, associé cette année à sa médaillée de bronze européenne Dubaï du Cèdre ! Il s’agissait de la deuxième Marseillaise de la journée après la victoire de Roger-Yves Bost et Ballerine du Vilpion en ouverture.
Top départ du CSI 5*-W de Lyon avec le Longines Grand Prix ! Quarante-sept couples se sont élancés sur le tracé imaginé par le chef de piste mosellan Grégory Bodo et son équipe, composé de treize obstacles pour seize efforts et où le temps imparti de 68’’ aura joué son rôle.
Sixièmes au départ, Morgan Moissonnier a été la première qualifiée pour le barrage après son sans-faute avec Cordial (propriété de Seven Equestrian GmbH & Co. - Groupe 1). Ils ont été rejoints par Julien Epaillard et Dubaï du Cèdre (propriété de la S.A.R.L. Exceptional Horses S.L., Sylvain Pitois et Perrine Cateline, Groupe 1 et membre de la liste “À cheval pour Paris”), Roger-Yves Bost et Delph de Dénat*HDC (propriété de la S.A.R.L. Haras des Coudrettes, la S.C.E.A. CT Horses et la S.A.R.L. Les chevaux de Malmain, Groupe 1 et membre de la liste “À cheval pour Paris”), François-Xavier Boudant et Brazyl du Mezel (propriété de Lionel Maurice - Groupe 1) ainsi que de Julien Gonin et Valou du Lys (propriété de Daniel Sublet Garin, Fabrice Sablon et de son cavalier). Ce sont finalement treize barragistes qui se sont départagés la victoire.
Venue en voisine puisqu’installée dans l’Ain, Mégane Moissonnier a ouvert le barrage avec son puissant Cordial. Le couple ne peut éviter la faute sur l’oxer placé en entrée du double n°5… tout comme Roger-Yves Bost, associé à son Selle Français de dix ans, partis en n°4. Ce double aura également pénalisé Julien Gonin, dernière chance française dans cette finale au chronomètre, qui a renversé le vertical positionné en sortie avec son mâle de quatorze ans.
Troisième à retourner en piste, Julien Épaillard, numéro deux mondial au classement FEI, a offert un grand spectacle au public. Le Normand, qui remettait son titre acquis l’an passé avec Caracole de la Roque en jeu, a déroulé un ultime parcours d’une grande maîtrise. Pendant 36’’14, les spectateurs ont successivement retenu leur souffle puis donné de la voix dans la dernière ligne. Les médaillés de bronze des derniers Européens à Milan ont pris la tête et, comme souvent, n’ont pu être rattrapés ! La Marseillaise a donc retenti en leur honneur, pour le plus grand bonheur de tous.
Le mot de Julien Épaillard
“Ma jument sautait déjà bien à Saint-Lô la semaine passée, où elle a gagné le vendredi. J’ai rencontré quelques difficultés en indoor l’an passé et voir qu’elle arrive le premier jour avec cette relaxation sur 1,60m est rassurant. Elle a franchi un cap et devient de plus en plus régulière. J’ai la chance d’avoir une crack ! Je n’étais pas certain que mon chronomètre suffirait pour gagner, j’aurais pu faire neuf foulées du n°1 au 2. Ma jument est naturellement rapide au sol, et cela a finalement été suffisant, mais il y avait plusieurs couples rapides au barrage. Elle sautera le Grand Prix Coupe du monde dimanche. Une razzia comme l’an passé ? Je signe où ? En tout cas, pour le premier jour, c’est fait !”
François-Xavier Boudant et son alezan, lauréats du Grand Prix CSIO 5* de Dublin en août, y ont cru jusqu’à l’avant-dernier obstacle. Ils ont pris une belle septième place avec un temps de 37’’39.
Un peu plus tôt dans la journée, Roger-Yves Bost a fait jouer son sens du tracé et de la vitesse pour remporter le Prix Groupama à 1,50m. Le Barbizonnais était alors aux rênes de Ballerine du Vilpion (propriété de Christiane Bost et de l’EARL Barbizon Horse).
Rendez-vous demain pour les Equita Masters puis dimanche pour le Grand Prix Coupe du monde. Les trois épreuves majeures du concours lyonnais tomberont-elles, comme en 2022, dans l’escarcelle de Julien Épaillard ? Affaire à suivre !