Jean-Pierre Margotteau fait ses premiers pas à cheval à 11 ans grâce à un ancien spahi. Il progresse sur un cheval Arabe acheté par ses parents. Passionné, il intègre à 15 ans l’école nationale du Haras du Pin. Il est ensuite engagé comme élève palefrenier à la section équestre du Centre d’Enseignement Zootechnique de Rambouillet (78).

En avril 1971, il part effectuer son service militaire dans une section équestre à Morhange (57) où il gère les écuries et enseigne l’équitation. A sa sortie, il entre sur concours dans le régiment de cavalerie de la Garde Républicaine à Saint-Germain-en-Laye (78). Il est affecté au troisième escadron de marche, en plein cœur de Paris. Il travaille alors un cheval qui l’amène à pratiquer le Concours complet.

Lors d’une compétition à Saint-Germain-en-Laye, il est remarqué par sa hiérarchie, ce qui lui permet de rejoindre la section Concours complet de la Garde Républicaine. Dès 1977, il participe aux plus importants concours nationaux. En 1980, il se classe lors de la première édition du Lion d’Angers et prend part l’année suivante à l’épreuve préolympique de Saumur.

En 1984, il quitte la section Concours complet pour rejoindre son escadron. Il enseigne alors aux enfants de militaires. Toute sa carrière, Jean-Pierre Margotteau concilie l’enseignement et la pratique de la compétition. En 1986, il est vice-champion de France à Fontainebleau. En 1992, il réintègre la section équestre de Concours complet en tant responsable adjoint. Il prépare alors des jeunes chevaux pour l’équipe. En 1995, il devient instructeur des jeunes cavaliers militaires à Fontainebleau puis rejoint Saint-Germain-en-Laye où il est responsable de la section Débourrage du régiment jusqu’en 2001.

Il prend alors sa retraite militaire et sportive. Il devient juge auprès de la Fédération Française d’Equitation et de la Société Hippique Française. Très impliqué dans la discipline, il est également Président de la Commission Concours complet de Normandie et chef de piste. En avril 2012, il devient expert fédéral pour partager son expérience et sa vision de juge.

Son point de vue d’expert 
« Le Concours complet est une très bonne école pour tous les cavaliers parce que ça oblige à travailler sur le plat, ce qui est primordial. Les difficultés ne pouvant guère être augmentées, les compétitions se jouent aujourd’hui de plus en plus sur le Dressage. C’est une discipline où les concurrents se côtoient toute la journée et créent des liens. La cohésion, l’entente et la solidarité entre les cavaliers caractérisent le Concours complet. »

Ses médailles

• 1986 : Argent – championnat de France de Concours Complet 2ème catégorie à Fontainebleau avec Lawrence