

L’équipe de France de concours complet, qui vise une médaille collective lors des championnats d’Europe à Blenheim (GBR) du 17 au 21 septembre, était en stage de préparation et de cohésion du 1er au 12 septembre à Saumur (49). Les six couples sélectionnés ont peaufiné les derniers détails en dressage ainsi qu’en saut d’obstacles et ont affûté la condition physique de leurs chevaux. Tous les feux sont au vert, avec une dynamique positive qui s’est enclenchée. La journée du 11 septembre a été ouverte à la presse et aux propriétaires, leur permettant d’échanger avec les cavaliers, le staff fédéral et Frédéric Bouix, président de la Fédération Française d’Équitation.
Le rappel de la sélection :
Un stage organisé à Saumur
Depuis de nombreuses années, les couples pré-sélectionnés et/ou sélectionnés pour les grands championnats de concours complet sont convoqués pour un stage de préparation. Le nouveau staff de la discipline, emmené par le sélectionneur national Jean-Luc Force, nommé en début d’année, a choisi comme lieu le Pôle France FFE de la discipline, situé sur le site de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) à Saumur. Avec quarante boxes, une carrière et un manège aux normes olympiques mis à disposition, ainsi qu’une clinique vétérinaire ou encore un centre médico-sportif (CMS), il regroupe toutes les infrastructures nécessaires pour permettre aux cavaliers et leurs chevaux de se préparer dans les meilleures conditions. Chaque jour, les chevaux ont également pu profiter des paddocks en herbe ou en sable, permettant du mouvement et des déplacements libres, qui stimulent leur organisme et favorisent leur bien-être mental.
Du travail sur les trois tests
La proximité de l’hippodrome de Verrie a également permis de préparer au mieux le championnat, avec des entraînements organisés sur herbe, sol des trois tests à Blenheim. Trois galops étaient planifiés pour parfaire la condition physique des chevaux, qui feront face en Grande-Bretagne à un parcours de cross long de 5 800 mètres - soit une dizaine de minutes d’efforts - sur un sol vallonné dont les paramètres de course peuvent être complexifiés selon les conditions météorologiques et les précipitations.
Comme depuis plusieurs années, une attention particulière a été portée à la présentation des reprises de dressage, premier des trois tests : une entrée en matière réussie est cruciale pour obtenir une médaille par équipes. Pour cela, la précision du tracé et des figures a été étudiée avec les entraîneurs adjoints Amélie Billard et Philippe Limousin, ainsi qu’avec l’intervenant allemand Christoph Hess, aux côtés de l’équipe de France depuis 2023, qui a pu challenger en apportant son regard de juge international.
En saut d’obstacles, les couples ont évolué sous la direction de Pascal Henry, intervenant technique, dont les conseils étaient complétés par ceux du Néerlandais Henk Nooren, ancien sélectionneur des Bleus du saut d’obstacles, venu partager son expertise.
Un staff complet autour des athlètes humains et équins
En complément du travail technique à cheval, les spécificités liées aux athlètes humains et équins n’ont pas été négligées. L’une des plus-values du site de Saumur est la présence du CMS, juste à côté du Pôle France, pour la préparation physique, avec Charles Le Navenec, préparateur physique et réathlétiseur : “Tous les matins, un réveil musculaire était proposé. Les cavaliers ont déjà leur routine, on a pu les peaufiner et aller plus loin. C’était surtout des exercices de mobilisation, activation des jambes et de la sangle abdominale, avec un exercice d'activation mentale pour les réflexes et la réactivité. L’après-midi, les séances étaient orientées sur le renforcement, puis ils ont eu accès à l’espace de récupération, où ils ont alterné entre bains chauds et froids. L’objectif était de les garder actifs pendant les deux semaines et qu’ils soient à 100% pour le départ. Cela participe aussi à la cohésion d’équipe.” Éric Favory, médecin des équipes de France, était également à l’écoute des athlètes. De son côté, Franck Larrey a poursuivi son accompagnement en préparation mentale et a pris toute sa part dans la mise en place d’une cohésion d’équipe. Diverses activités étaient également proposées afin de solidifier les liens entre les membres de l’équipe, indispensables à la performance collective.
Xavier Goupil, vétérinaire fédéral, a suivi les chevaux pendant l’intégralité du stage : “Le fait de pouvoir voir les chevaux chaque jour pendant cette quinzaine apporte un réel avantage à la préparation d’un grand championnat. Avec la clinique de l’IFCE et son plateau technique à notre disposition, on était dans des conditions idéales. On a beaucoup utilisé la physiothérapie, notamment la plaque vibrante qui permet de faire du renforcement musculaire en type pilate, les massages profonds, le laser de classe 4 qui a un effet un petit peu décontractant sur les régions du dos et les cervicales. On a la possibilité de faire des prises de sang pour vérifier l’état de forme des chevaux avec le laboratoire d’analyse sur place. Il y a toujours un suivi particulier qui se fait après chaque galop. Avec les outils Arioneo, on a toutes les fréquences cardiaques enregistrées et on suit leur évolution au cours de l'effort. À l'arrivée, on fait une prise de sang pour vérifier le dosage de lactate dans le sang, qui quantifie les déchets métaboliques et permet de vérifier dans quelle zone les chevaux ont travaillé. Suivent des contrôles locomoteurs deux heures après, six heures après, le lendemain, etc. Les chevaux sont vraiment beaux et bien travaillés.” David Germain, maréchal-ferrant de l’équipe de France, était également impliqué.
Une arrivée en Angleterre lundi
Après le dernier galop de ce vendredi matin, les couples sont rentrés chez eux. Dimanche soir, ils se retrouveront pour passer la nuit dans une écurie à Calais, d’où ils prendront le ferry pour l’Angleterre lundi matin. L’arrivée à Blenheim, site des championnats d’Europe, est prévue en fin de journée. Chacun pourra ainsi prendre ses marques avant l’inspection initiale des chevaux programmée mercredi 17 septembre.
Ils ont dit
Frédéric Bouix, président de la FFE
La nouvelle équipe d'encadrement fédéral a souhaité changer de lieu d'entraînement pour les stages de préparation aux championnats. En étant sur le site de l’IFCE à Saumur, cela conforte le partenariat et la collaboration que nous avons à l'année avec la présence du Pôle France Seniors et Relève de concours complet. C'est un grand avantage pour l’équipe de France de pouvoir bénéficier de ce cadre confortable afin de préparer les championnats d'Europe, mais aussi du site de Verrie, désormais géré via un groupement d'intérêt public et qui dispose d’un fort soutien des collectivités. C'est l'occasion de remercier les collectivités et communes qui sont investies pour le cheval. Nous sommes dans une grande région de concours complet et cette dynamique contribue à l'élan que souhaite donner la Fédération à la discipline et toute sa filière, de la découverte du complet en passant par la formation des enseignants et jusqu'au plus haut niveau, que ce soit à la fois sur les circuits nationaux comme le Grand National FFE - AC Print dont certaines étapes sont organisées ici, à l'accompagnement de nos organisateurs sur les compétitions internationales ainsi que de nos athlètes dans toutes les catégories d'âge.
Sophie Dubourg, directrice technique nationale
Les sites de l’IFCE de Saumur et de Verrie nous permettent d'avoir un outil de travail de qualité dans une ambiance très sereine, avec une météo presque anglaise. Les cavaliers sont vraiment dans le confort et ont pu se concentrer sur leur travail avec le staff fédéral. Notre vétérinaire fédéral Xavier Goupil est très impliqué, il connaît bien ces chevaux maintenant. C'est une épreuve plutôt éprouvante qui attend les couples donc l'anticipation est très importante et on veille avec attention à la santé de nos athlètes équins. Tous les feux sont au vert, on a une belle équipe avec six couples. L'ensemble du staff déterminera après l’inspection des chevaux les quatre qui courront en équipe et les deux individuels. Nous sommes dans une politique d'ouverture avec plusieurs couples qui n'ont jamais fait de championnat. On y va avec beaucoup d'ambition et pas de pression. Nous sommes dans un travail de construction pour obtenir une qualification aux Jeux olympiques 2028 dès les Mondiaux d’Aix-la-Chapelle l’année prochaine. Blenheim sera un très bon test pour ces chevaux-là et d'autres qui continuent de se préparer. On a aussi dédié cette journée d'ouverture à la presse pour inviter les propriétaires, leur permettre d’échanger avec le staff, avec les journalistes, et bien rappeler qu’ils sont les membres indispensables d’une même équipe. La plupart qui sont là seront aussi de la partie la semaine prochaine en Angleterre. En tout cas, nous les remercions tous de leur investissement auprès des cavaliers de l’équipe de France.
Jean-Luc Force, sélectionneur national
Le stage s'est très bien passé, on est dans un environnement adapté et on a pu réaliser une bonne préparation. Décider de se priver de couples expérimentés, Karim Laghouag et Triton Fontaine puis Nicolas Touzaint avec Absolut Gold*HDC, afin de préserver la santé des chevaux, nous a tous touchés. Je pense que les cavaliers qui sont ici ont accusé le coup, cela a eu l'incidence de resserrer les rangs. Je souhaite remercier Gireg, qui a suivi le stage en pointillé, s'est rendu disponible autant qu'il pouvait et a répondu présent pour intégrer l’équipe. Il a été remplaçant l'année dernière aux Jeux avec Aisprit de la Loge, il a cette opportunité avec un deuxième cheval et il a adhéré au projet, c'est super.
Cette préparation est pour moi globalement très bonne car on s’est mis dans des conditions au plus proche de l'événement qui nous attend : Blenheim, c'est un cross qui va être exigeant au niveau physique. On a pu bénéficier de la mise à disposition de l’hippodrome de Verrie. On a utilisé une piste de galop qui correspond bien, où on a pu mettre gentiment les chevaux à l'effort sans pour autant risquer de porter atteinte à leur intégrité grâce à des pistes très bien préparées et entretenues par les équipes de l’IFCE. De la même façon, nous avons pu répéter toutes les épreuves sur un sol en herbe, comme ce sera en Angleterre, en coordination avec Philippe Mull de l’IFCE pour les infrastructures sportives. Le mental des cavaliers est là. Pour le dernier travail de dressage, on leur a demandé de dérouler sous l'œil de notre juge expert Christoph Hess. Ils ont présenté de bonnes reprises, c'est bon pour le moral des troupes, cela les met en confiance. C’est de bon augure.
Les couples au départ sont très compétents ; il y a des couples en devenir. Blenheim est aussi un test pour leur donner la possibilité de vivre l'événement, de les mettre un peu sous pression et de voir comment ils réagissent dans l’optique des championnats du monde l'année prochaine. L'idée n'est pas de tout jouer sur Blenheim mais de les aider à passer un cap, même si je mets un point d'honneur à ce que cela se passe super bien et j'ai envie qu'on performe parce qu'il y a aussi l'état d'esprit, parce qu'il y a aussi l'image qu'on donne.
Martin Denisot, directeur de la discipline
On est vraiment satisfaits de l'ambiance, de la dynamique positive qu'on a créée sur ces quinze jours et qui est soulignée par les cavaliers. On espère que cela portera ses fruits au niveau des résultats sportifs. C'est le premier stage que j’encadre avec l'équipe Senior, j'ai essayé d'apporter mon expérience acquise auprès de l'ensemble des autres disciplines que j’ai suivi et des catégories Jeunes notamment. Il y a eu bien sûr un bon travail technique et sportif avec des installations mises à disposition par l'IFCE qui sont d’excellente qualité, tant au Pôle France qu’à Verrie. Je dis souvent en rigolant que, si un cavalier dort bien, mange bien et si l'ambiance qui l'entoure est bonne, alors on a déjà fait un grand pas vers le fait de le mettre dans les bonnes conditions pour être performant. C'était vraiment le cas de ce stage, on a réussi à créer un collectif. Au début du stage, Franck Larrey était là avec nous dans cet objectif, lui qui vient du handball où le fonctionnement du groupe est vraiment important dans la performance.
Des activités comme un laser game, du lancer de hache, une visite de cave à vélo ont permis d'avoir des moments extra sportifs de cohésion, de relâchement. Les repas du soir étaient organisés tous ensemble avec les cavaliers, et eux-mêmes ont organisé une soirée barbecue et volley avec les grooms. Les week-ends, la restauration était libre, et ceux qui le souhaitaient ont pu rentrer chez eux. Cela permet de trouver un équilibre dans la préparation. Chaque cavalier a eu la possibilité d'amener jusqu'à 5 chevaux, donc ils ont aussi passé leur journée à monter les autres chevaux, à être encadré suivant les disponibilités du staff, tandis que certains ont fait venir leur coach privé.
Sébastien Cavaillon
Elipso va très bien, il a vécu un très bon stage. Il est très en forme et tous les feux sont actuellement au vert. On avait fait tous les examens nécessaires avant de venir donc le cheval est à 110%. On a alterné le travail de fond de dressage et d'obstacles avec le staff fédéral, ainsi que des activités de cohésion pour créer une équipe soudée, ce qui a plutôt bien marché. On est tous plus que motivés à quelques jours de l'entame de ces championnats, qui seront les premiers pour nous. Je ne suis pas plus stressé que ça par rapport à l'échéance en elle-même. Cela correspond à un CCI 4* long, un niveau d’épreuve où Elipso s’est déjà imposé. Je reste évidemment prudent, mais l'idée est vraiment d'aller chercher la plus belle performance possible. Nous étions déjà deux fois en Angleterre, à Burnham Market en 2024 et Bramham cette année, cela a plutôt bien réussi à Elipso à chaque fois. Nous verrons les conditions météorologiques une fois sur place, mais de ce qu’on m’a dit, le terrain est fantastique.
Luc Château
Cocorico a continué de progresser pendant ce stage, cela a été vraiment utile. Nous sommes prêts à faire du mieux possible. J'ai vraiment bien vécu ces quinze jours, qui peuvent paraître un peu long mais qui soudent l'équipe. On se recentre sur les chevaux, cela change un peu le quotidien et je pense que c'est vraiment important de faire ce stage de préparation. Ces championnats vont être un beau concours. Je suis content d'y aller avec Cocorico, qui est un cheval avec de l'expérience sur les belles épreuves. J'était une fois à Blenheim avec Troubadour, c'est vraiment un beau terrain, avec un cross qui peut être un peu exigeant. En ce moment, on surveille un peu la météo et ils annoncent pas mal d'eau donc j'espère que le terrain ne sera pas trop souple, parce qu'après cela devient vite physique pour les chevaux.
Alexis Goury
Le stage s'est vraiment bien passé. C'était une première à Saumur, j’avais connu deux fois ceux à Granville en 2018 et 2019. Je connais parfaitement l'endroit pour avoir été au Pôle France Relève, donc je savais que cela allait être confortable pour s'entraîner. Je connais la piste de galop par cœur, on a tout ce qu'il faut ici pour préparer les chevaux au mieux avec une bonne qualité de sol, des espaces techniques bien faits et le staff de l'IFCE qui nous met à disposition ce dont on a besoin. L'ambiance est plutôt bonne. C'est vrai qu'on a eu un petit coup dur avec le départ de Nicolas Touzaint mardi. Mais il faut se serrer les coudes et avancer ensemble. Même si j’ai déjà fait un championnat, cela reste un événement très différent de tout ce qu'on a l'habitude de faire. Le côté équipe, personnellement, c'est quelque chose qui me galvanise. Il y a une pression supplémentaire, même si cette année, c’est un championnat d'Europe sans obligation des qualifications par rapport aux Jeux olympiques. On a juste envie de bien performer pour montrer que la France est présente. Je n’ai pas encore eu l’occasion d’aller à Blenheim, il paraît que c'est le plus beau concours d'Europe avec son château et que le site est magnifique. Je pense qu'on ne va pas avoir beaucoup de soleil mais j'ai hâte d'être là-bas et de découvrir l'endroit. On arrive à la fin du stage, donc on a envie d'y aller. On est prêt.
Je suis un pur produit du Pôle France Relève. Quand je suis arrivé ici, je ne faisais strictement rien, j'avais juste mon cheval. J'ai eu beaucoup de chance d'avoir un cheval avec lequel j'ai formé un vrai couple et qui m'a permis d'aller faire les championnats d'Europe à Luhmühlen en 2019. Notre carrière sportive ne s'est pas terminée comme on l'espérait mais c'est le sport. Etre au Pôle France m'a formaté à appréhender le haut niveau, à savoir les attentes et les exigences que cela implique. Forcément, en sortant d'ici, j'avais besoin encore de prendre de l'expérience et aujourd’hui je récolte vraiment le fruit de mon travail et de toutes ces expériences et j'espère que ça va durer pour les années à venir !
Gireg Le Coz
J’ai déjà été réserviste et quand on m’a proposé cette place, je savais qu’il fallait que je me prépare comme si j’allais aux championnats d’Europe et que mon cheval soit le plus prêt possible. Je suis évidemment désolé pour Nicolas Touzaint et son cheval, on va faire de notre mieux la semaine prochaine pour tenir notre rôle. Le stage s’est bien passé, j’ai bénéficié d’un programme adapté convenu avec Jean-Luc Force et le staff. Caramel va bien sur les trois tests, j’ai travaillé à la maison et effectué des galops comme d’habitude pour optimiser notre préparation. J’ai déjà eu la chance de courir avec Aisprit de la Loge à Blenheim, c’est un terrain magnifique et j’ai hâte d’y être.
Benjamin Massié
Ces championnats ont été préparés dans de très bonnes conditions. Je suis assez satisfait, il y avait une très bonne ambiance. Cela nous a mis un petit coup quand on a su que Nicolas Touzaint partait, parce qu'on s’était projeté avec ce couple qui est quand même un maillon fort. La présence de Franck Larrey pour aider à la cohésion était une bonne chose : même si entre nous on se connaît, c'était bien d'apprendre à mieux se connaître dans un contexte complètement différent. On a l'impression d'avoir tout fait au mieux, maintenant il n'y a plus qu'à. Je pense qu'on est tous dans un état d'esprit assez positif. A priori si tout va bien je devrais faire mon deuxième championnat d'Europe avec un cheval de l’élevage Fonroy, puisque j’avais monté Édition en 2023. Ce n’est pas donné à tous les éleveurs de voir deux de ses produits concourir en championnat d’Europe, surtout dans des générations très proches. Et pour la petite histoire, la mère de Figaro est aussi la grand-mère d'Édition, donc ces deux là sont vraiment liés. Je voulais leur faire ce petit clin d'œil car ce sont des gens qui ont travaillé toute leur vie pour élever des bons chevaux.
Astier Nicolas
Le stage se passe plutôt bien, il est assez équilibré. C’est quelque chose qu'on connaît un petit peu, autant par la durée que par les contenus, et rythmé par les galops. Après il y a plein d'innovations, de petites modifications évidemment avec le nouveau staff qui apporte sa patte. Alertamalib’or est en bonne forme, c'est peut-être la première fois depuis un moment qu’il est aussi bien en deuxième partie de saison et que j’arrive à l'amener dans les meilleures conditions. L'ambiance dans l’équipe est bonne et surtout on est soudés, on se resserre car on a quand même connu plusieurs défections - celles de Thomas Carlile, Karim Laghouag et Nicolas Touzaint, je pense fort à eux. Ce sont des cavaliers qui ont du talent, de l'expérience qui nous manquent et donc forcément on se resserre. Pour les championnats, la météo va beaucoup jouer. Cela doit faire huit ans au moins que je n’y suis pas allé donc je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Généralement le chef de piste met des parcours un peu pour les courageux, pour les costauds, donc est-ce qu’on sera là-dessus ou sur un chronomètre qui aura son importance, on découvrira cela mais dans notre préparation, nous avons fait ce qu’il fallait.