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La France 10e par équipes aux championnats d’Europe de dressage Pauline Basquin et Sertorius de Rima Z*IFCE

La France 10e par équipes aux championnats d’Europe de dressage

Sylvie Robert - Ecurie Equita by GL Events

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Dressage
28/08/2025
La France 10e par équipes aux championnats d’Europe de dressage Pauline Basquin et Sertorius de Rima Z*IFCE
© FFE/PSV

La France 10e par équipes aux championnats d’Europe de dressage

Suite et fin de la compétition par équipes ce jeudi 28 août aux championnats d’Europe Seniors de dressage à Crozet (01) ! Après les passages d’Anne-Sophie Serre et de Bertrand Liegard hier, Alexandre Ayache et Pauline Basquin ont présenté le Grand Prix, respectivement aux rênes de Ruling Olivia et Sertorius de Rima Z*IFCE. L’équipe de France, menée par Jean Morel, a pris la dixième place de ces Européens formateurs pour les couples, trois des quatre chevaux au départ honorant leur première sélection en grand championnat.

La seconde partie du Grand Prix s’est jouée jeudi au sein du cadre feutré des écuries Jiva Hill. Troisièmes Tricolores en piste, Alexandre Ayache et Ruling Olivia (propriété de son cavalier) ont présenté une reprise en progression malgré deux fautes dans le zig-zag au galop puis les changements de pied aux temps. La reprise des champions de France en titre a été appréciée à hauteur de 68.152% par les sept juges et le Sudiste, bien que déçu de ses erreurs, s’est montré satisfait de l’expérience acquise par sa jument de onze ans.

Les expérimentés Pauline Basquin et Sertorius de Rima Z*IFCE (propriété de l’Institut français du cheval et de l’équitation - Groupe 2 FFE), qui vivent à Crozet leur quatrième grand championnat consécutif depuis les Mondiaux de 2022, ont fermé la marche pour le quatuor français. Déception pour le couple, qui visait une qualification pour la finale individuelle en musique comme il y a deux ans à Riesenbeck (GER). Après un bon début de reprise, plusieurs fautes dans le travail au galop ont empêché les notes de monter au-delà de 68.587%, le hongre de quinze ans faisant preuve de tension sur une piste très resserrée.

Du positif pour les “rookies”

Hier, Anne-Sophie Serre et Jibraltar de Massa (propriété de Serre Dressage et de Mathilde Juglaret) ont obtenu 67.401% tandis que Bertrand Liegard et Ginger (propriété d’Annabel Moreau et de l’écurie Chauchard) ont quitté le rectangle avec 66.227%. Seuls les trois meilleurs scores ont été pris en compte pour le total de l’équipe, le moins bon s’annulant - principe du drop score - et les Bleus ont ainsi terminé avec 204.146 points.

Pour beaucoup d’équipes, dont la France, ces Européens, non qualificatifs pour les Jeux olympiques de Los Angeles 2028, sont l’occasion de former des couples en leur permettant d’engranger une expérience précieuse en championnat. Objectif atteint pour les Tricolores, malgré une dixième place finale à domicile - il s’agit d’ailleurs des premiers championnats Seniors organisés dans l’Hexagone - avec de précieux enseignements acquis ces derniers jours en vue des Mondiaux d’Aix-la-Chapelle, en août 2026. Jibraltar de Massa, Ginger et Ruling Olivia ont tous trois confirmé leur potentiel et présenté des reprises encourageantes pour la suite.

Le titre pour l’Allemagne

Déjà en tête à mi-épreuve, l’Allemagne s’est emparée de sa 26e médaille d’or européenne par équipes, devant le Royaume-Uni, tenant du titre européen, et le Danemark, champion du monde en titre. La victoire de l’épreuve revient à la Danoise Cathrine Laudrup-Dufour, seule cavalière à franchir la barre des 80% avec Mount St John Freestyle (80.823%), devant la multi-médaillée germanique Isabell Werth (79.224% avec Wendy de Fontaine) et le Belge Justin Verboomen (79.084% avec Zonik Plus).

Pas de Français qualifié pour le Grand Prix Spécial

En dehors de l’enjeu collectif du Grand Prix, il s’agissait également pour les couples de faire partie des 30 meilleurs de l’épreuve afin de pouvoir continuer la compétition à titre individuel. Malheureusement, la compétition s’arrête ici pour les Bleus, qui vont poursuivre leur travail dans les prochains mois afin de performer lors des prochains championnats du monde.

A noter que le Grand Prix Spécial sera diffusé, gratuitement et en direct, sur la chaîne TV Sport en France, avec Caroline Godin, membre de l’équipe de France de dressage, en consultante.  

  • Les listes de départ et résultats

Ils ont dit

Jean Morel, sélectionneur national

Même si nous n’étions pas venu là pour obtenir un gros score, nous n’étions pas là non plus pour être mauvais. Nous aurions pu faire beaucoup mieux que cette dixième place avec la qualité des cavaliers dont nous disposions. La seule chose qui m'agace, c'est que nous n’étions pas loin d'être cinq ou sixième si chacun avait obtenu ses notes habituelles. Je pense que nous les avons un peu trop lâchés cette année ; il y a des moyens pour les grands objectifs ce qui nous permet de les faire venir plus souvent en stage, de les suivre et ils en ont vraiment besoin.
Il ne faut pas incriminer Pauline. Son cheval n'a pas beaucoup concouru, hors il en a besoin pour voir différents terrains et nous le savons. Il avait été préparé de cette façon pour les Jeux. Sertorius s’est tendu et manque de chance, ce terrain des championnats d’Europe est le plus regardant qu’on ait vu, il n'y a pas d'air autour. Après, c'est comme cela pour tout le monde et nous n’allons pas nous trouver d'excuses. Pour Alexandre, sa manière de monter a évolué et nous allons continuer à l’accompagner dans ce sens. 
Nous sommes dans une année de transition, nous allons nous retrousser les manches. Nous avons été cinquièmes, sixièmes, nous le serons à nouveau. Je ne suis pas mécontent car nous avons de bons cavaliers, des chevaux d'avenir qui arrivent. Nous aurions aimé continuer à surfer sur cette vague des deux dernières années. Il y a un petit tsunami, nous allons travailler et cela mettra peut-être un peu tout le monde sous pression, cependant c’est bénéfique parce que nous avons vite tendance à croire que nous sommes arrivés. La performance n'est pas la plus compliquée à accomplir, contrairement à sa répétition.

Alexandre Ayache

Je suis content de ma jument, j’ai eu un bon sentiment. Je ne l'ai jamais eu aussi bien que pendant toute la préparation avant ces championnats. Là, on a commis deux fautes dans des mouvements avec un coefficient 2. Elle a aussi regardé le kiss and cry au bout de la diagonale au pas allongé, au moment où je reprends mes rênes et a fait un demi-arrêt. Je monte pour l’équipe et malheureusement cela nous coûte cher. La piste est serrée, même certains chevaux avec de l’expérience sont regardants, mais ce n’est pas une excuse car elle est la même pour tout le monde. J’avais vraiment à cœur de réaliser une reprise sans faute. Après, le contact était bon, j’ai essayé d’appliquer les consignes du staff. J’ai pris des risques dans le dernier piaffer. C’est le sport, mais il n'y a que dans un championnat que l’on peut former un cheval pour un championnat. Cette expérience est très positive pour la suite. Cela fait une semaine que nous sommes partis de la maison, cela me permet de savoir comment je dois gérer ma jument. L’objectif en venant ici était vraiment de former Olivia en vue des Mondiaux l’année prochaine. C’est un jeune cheval et son premier championnat. Je suis satisfait de voir des juges réputés mettre des points, même lors d’une reprise avec des fautes. L'idée, c'est d'amener Olivia au mieux pour le prochain championnat et qu’elle soit performante. Elle dispose de nombreuses qualités, il faut rester calme et continuer à travailler. C'est ce que nous allons faire.

Pauline Basquin

C'est une bonne déception, parce qu’après des bas au printemps, je pensais avoir retrouvé mon cheval. Là, il n’était pas du tout en équilibre et je n’ai pas réussi à résoudre ce problème. Je pense qu'il s'est un peu tendu en entrant en piste parce que le manège et la carrière des 10 minutes pour s’échauffer sont calmes. En arrivant sur la carrière de compétition, l’ambiance ressemble à ce que l’on peut rencontrer en indoor, mais sans le toit. Quand il est tendu, il ne se porte pas beaucoup, ce qui s'est vu dès le début du travail au galop, et cela engendre des difficultés dans le contact. L'objectif était d'atteindre la Libre, mais c’est le concours, avec ses hauts et ses bas. Nous allons nous remettre en question, continuer de travailler et avancer.

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