Jeudi 24 et vendredi 25 mai, la Fédération Française d’Equitation a organisé au Parc équestre fédéral à Lamotte-Beuvron (41) un séminaire dédié aux présidents de Comités départementaux d’équitation (CDE).
Deux mois après avoir accueilli les présidents de Comités régionaux d’équitation (CRE) et de tourisme équestre (CRTE), la FFE a convié à leur tour les présidents de CDE. La FFE est soucieuse que la réforme territoriale se passe dans les meilleures conditions et que les rôles entre région et département soient clairement définis. « Après les changements de statuts liés à la réforme votés en novembre dernier, les relations entre région et département sont désormais plus intimes. Il est important de bien délimiter les compétences de chacun afin qu’il n’y ait pas d’effet de concurrence », exprime Serge Lecomte, président FFE.
Le président a rappelé que l’objectif majeur pour la FFE et ses organes déconcentrés restait de « transformer des piétons en cavaliers ». Dans cette optique, les CDE sont là pour aider les clubs à procurer du dynamisme. Ils ont notamment un rôle d’animateur de réseaux et sont les interlocuteurs privilégiés des institutions à l’échelon départemental.
Les différents services fédéraux ont ainsi présenté la « boîte à outils » au service des CDE et des clubs tels que les opérations collectives de développement : Poney école, Cheval et diversité, les spectacles équestres, les randonnées départementales ou encore la mise en place de poney-clubs éphémères afin de les rendre le plus opérationnel possible. « Des projets définis tels que Poney école ou l’Équitation pour tous sont là pour donner des billes aux CDE afin de se faire valoir devant les institutions locales », précise Serge Lecomte. Des propos complétés par Frédéric Bouix, délégué général de la FFE : « C’est en créant du développement que l’on retrouvera le chemin de la croissance à tous les niveaux. »
Toujours dans un objectif de développement, Frédéric Bouix, délégué général, a rappelé que : « Chaque action menée par un poney-club dans une logique de développement contribue à l’ensemble des activités équestres. Les établissements équestres doivent travailler en complémentarité face à la concurrence accrue des activités de loisir sportif.»
Le président de la FFE a conclu ce séminaire en insistant sur la nécessité pour les clubs d’aller au-devant du public et des représentants institutionnels : « La FFE, les CRE et CDE servent à faire ensemble ce qu’on ne peut faire tout seul et amener des actions collectives. Pour davantage se développer il faut inciter les clubs à se diversifier et sortir des habitudes. »
Pour Laetitia Weale, présidente du CDE des Alpes-Maritimes : « Ce genre de rendez-vous est particulièrement structurant pour un déploiement cohérent de la politique fédérale. En tant que CDE nous représentons l’organe déconcentré de proximité de la Fédération. Nous sommes quotidiennement sur le terrain au contact des clubs. Lors de ces rendez-vous, nous avons l’occasion d’échanger entre présidents sur nos actions, mais également avec les services fédéraux et élus nationaux. Cela nous permet de remonter de l’information de terrain et d’appréhender l’action fédérale afin de mieux fédérer et informer sur nos territoires. »
Carte des présidents de CDE présents (en vert) durant le séminaire :