Le Parc équestre fédéral a accueilli la deuxième édition du Printemps du style et a vibré au rythme du Hunter du 18 au 23 avril.
Au programme, des formations pour juges, chefs de piste et cavaliers le matin mis en pratique dès l’après-midi sur des compétitions Club, Amateur, Pro et Jeunes Chevaux.
Un format très pédagogique qui a séduit de nombreux cavaliers venus de toute la France. Ils étaient près de 750 engagés sur les compétitions. Du côté des stages, près de 300 cavaliers ont pu profité de l’expertise des intervenants tels que Jacques Robert, Adeline Wirth ou Eric Deyna.
Les officiels de compétition ont également répondu présent. Ils étaient 66 inscrits durant une semaine riche d’enseignements.
Co-animée par les représentants de la FFE, la Direction technique nationale et les experts de la discipline, l’événement a connu des évolutions à la suite de l’édition 2016 :
des modules de stage de deux jours au lieu de trois l’an passé
des carrières dédiées aux stages et d’autres aux compétitions
un forum au début de chaque session pédagogique permettant des échanges intéressants
test d’un outil informatique dans l’optique de la promotion des juges
L’objectif est de promouvoir cette discipline peu répandue dans certaines régions. De nombreux projets pour le Hunter sont à l’étude comme par exemple : un circuit spécifique sur le modèle du Grand National, développer des épreuves internationales.
Claude Lanchais, Conseillère technique nationale en charge du Hunter :
« Le bilan de ce deuxième Printemps du style est très positif. Nous avons plus de cavaliers en stage par rapport à 2016. Pour le reste, les chiffres sont assez stables. Nous avons apporté des nouveautés notamment au niveau des installations avec plus de carrières pour que ce soit plus confortable. L’objectif est vraiment de faire de ce Printemps du style l’événement incontournable du Hunter en France. A plus long terme, l’idée est de valoriser cette discipline. Le Hunter est idéal pour préparer et apporter de la technicité aux cavaliers de saut d’obstacles. »
Jacques Robert, BEES 3, vice-président de la FFE de 2006 à 2016 :
« Le Printemps du style évolue bien. Nous avons vu de nouvelles personnes s’inscrire notamment pour les stages de juges et chefs de piste. Il y a un engouement pour la discipline, ça fait plaisir. La dynamique de l’Open Club a été bénéfique. Concernant les stages, plus on aura une formation unitaire, plus on aura de chances de développer la discipline. Nous avons l’espoir de faire de ce Printemps du style un événement incontournable. Il a toutes les composantes pour y arriver. »
Frédéric Moity, membre de la Commission Hunter :
« Ce Printemps du style est très positif car il fait évoluer le Hunter. C’est une discipline pédagogique et le format proposé est très adapté. A travers les stages qui s’adressent à la fois aux cavaliers, aux juges et aux chefs de piste, c’est toute la discipline qui est dynamisée. On donne les moyens aux participants d’aller chercher la performance. »
Wilfrid Prudhomme, instructeur aux Ecuries de L’Oiselay à Châteauneuf-du-Pape (84) :
« Le Hunter est un très bonne base pour nos élèves et nous aussi. Ce format avec le stage le matin puis la compétition l’après-midi permet de mettre clairement le doigt sur les choses à corriger. Le Printemps du style est vraiment une expérience intéressante pour tout le monde. Le Hunter est un très bonne base mais dans ma région, il n’y a pas beaucoup de compétitions. L’idée en faisant un stage de chef de piste est aussi de promouvoir cette discipline. »
Pour voir tous les résultats du Printemps du style et de l’équitation : ICI