CDI 3* de Compiègne : 2 françaises dans les 8 premiers
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Avec une 5ème place pour Anne-Sophie Serre et Vistoso de Massa, propriété de Sylvain Massa, qui obtiennent 68, 413 % et une 8ème place à 68,221 % pour Barbara Clément Klinger et Dirbini, propriété de sa cavalière, le CDI de Compiègne débute sous le signe de la réussite pour les tricolores. La victoire revient à Hans Peter Minderhoud et Glock’s Dream Boy, avec 71,457 %.
Jeroen Devroe (BEL) et Hyrano ouvraient la compétition ce matin avec un score élevé de 68,630 %, avant d’être finalement détrônés par le 23ème couple à s’élancer, Hans Peter Minderhoud (NED) et Glock’s Dream Boy, atteignant 71,457%. La note du couple hollandais reste la référence jusqu’à la fin de l’épreuve alors qu’Adeline Cornelissen (NED), la toute dernière concurrente à s’élancer, bouscule le classement en s’emparant de la 2ème place avec Zephyr et un score de 70,652 %.
Après Segovia il y a quelques jours, Anne-Sophie Serre et Vistoso de Massa retrouvaient les terres de leur tout premier Grand Prix déroulé en 2017 à Compiègne. Le beau gris et sa cavalière ont enchanté le public par leurs superbes pirouettes et leurs passages. A la sortie du rectangle de dressage aménagé dans l’écrin de l’hippodrome de Compiègne, Anne-Sophie Serre était ravie de leur prestation : « Il a énormément évolué et il faut que les choses soient progressives pour qu’il ait envie. Bien sûr que j’aimerais faire partie de l’équipe de Tryon. Ma priorité est de former mon cheval et le reste devrait venir naturellement. »
Très belle reprise également pour Barbara Clément Klinger et Dirbini, qui ont séduit grâce à leurs transitions et leurs changements de pied au temps. La fluidité de leur style leur a permis d’occuper la 2nde place provisoire une partie de la matinée. Stéphanie Brieussel et Amorak complètent le podium du Dress Tour en prenant la 11ème place avec une note de 67,478 %.
Pour Jan Bemelmans, l’entraîneur de l’équipe de France, la présence de deux couples à la remise des prix est une très bonne entrée en matière : « Ce sont deux chevaux que l’on suit depuis longtemps et qui progressent vraiment bien. Notre barre, c’est 70 % et avec ce que j’ai vu aujourd’hui, cette légèreté contrôlée, c’est possible. »
Et lorsque l’on demande à Anne-Sophie Serre un conseil pour les cavaliers qui hésitent à franchir le pas du dressage, sa réponse est claire : « On peut avoir un cheval modeste, c’est mon cas avec tous mes chevaux, et le transformer pour l’amener au haut niveau. Il faut en avoir envie et toujours rester ouvert aux autres disciplines. »