Fanny Delaval, conseillère technique nationale pour le para-dressage, a mis en place cette saison les Master class et les Groupes 1 et 2. Son objectif ? Des médailles à Paris en 2024. Le point sur la discipline à l’issue du CPEDI 3* de Deauville.
Jeux paralympiques
« L’objectif médailles à Paris 2024, explique Fanny, passe par la préparation d’un nombre de couples performants au plus haut niveau.
Pour Tokyo 2020, nous devons nous qualifier. Pour cela, il faut être dans les sept meilleures équipes du classement mondial qui s’ajouteront aux quatre équipes déjà qualifiées à Tryon. Ensuite, il restera des places individuelles, deux maximum par nation. Vu le potentiel, nous sommes davantage sur un objectif individuel.
Masterclass
Pour obtenir la montée en performance nécessaire, nous avons mis en place des Master class. Ce sont des rassemblements de trois jours au Parc équestre fédéral à Lamotte-Beuvron (41), deux jours d’entraînement et présentation de la reprise le 3e jour à un juge officiel FEI avec une évaluation de type compétition. Philippe Célérier, entraîneur et sélectionneur national, encadre ces préparations avec Carlos Lopes, juge international portugais. Le but est d’obliger à stabiliser et répéter la performance. C’est aussi l’occasion d’une aide à la gestion du programme de travail. Il y avait une dizaine de cavaliers lors des deux premiers rendez-vous, le prochain est fixé en mai.
Groupes 1 et 2 Comme dans les autres disciplines, nous avons mis en places des Groupes 1 et 2. Il faut obtenir sur un CPEDI 3* ou sur une Master class, un minimum de 68 % en Team Test ou Individual Test pour intégrer le Groupe 1 et de 65 % pour intégrer le Groupe 2. À la suite des performances de Deauville, Cloé Mislin, Grade II, a intégré le Groupe 1 avec Don Caruso. Camille Jaguelin, Grade IV, a remporté son épreuve avec Wimke. Il est déjà en Groupe 2 avec Adib El Sarakby associé à Walk of Fame. Alexia Pittier les rejoint avec Frauenheld. Philippe Célérier va voir chez eux les cavaliers du Groupe 1. De plus, Emmanuelle Druoton, vétérinaire de l'équipe, veille au suivi des chevaux en liaison avec les vétérinaires traitants.
Perspectives
La discipline se développe avec une quarantaine de demandes de classifications et une bonne présence en épreuves Club sans compter que Véronique Jannot, marraine de l’équipe de France, apporte un soutien très apprécié aux cavaliers. À noter aussi que l’École nationale d’équitation met à disposition de Céline Gerny, de retour de congé maternité, deux juments qui sont montées par Nadège Bourdon.»