Dans le cadre du développement du Hunter, la FFE et les représentants français du Hunter ont reçu les membres de délégations étrangères à l’occasion du CSI de Chantilly. Des représentants des fédérations allemande, belge, italienne et irlandaise se sont déplacés spécialement pour participer aux échanges.
L’Allemagne était représentée par Thomas ARTWIG, la Belgique par Bart WANDECASTEELE et Julien DEPAEPE, l’Irlande par Susanne MACKEN, l’Italie par Salvatore OPPES, la France par Jacques ROBERT, Vice-Président de la FFE, Serge ENOUT, Président de la Commission Hunter, Frédéric MOITY et Marie-Christine de SAINT-VAAST, membres de la Commission Hunter, Jean-Loup CAPLAIN et Claude LANCHAIS, Conseillère Technique Nationale en charge de la discipline.
Cette réunion fait suite à un premier contact qui a eu lieu entre la Belgique et la France lors du Salon du cheval de Paris. Claude Lanchais a mené les discussions pour permettre à chacune des nations de présenter l’activité dans son pays.
Ordre du jour :
- Présentation des personnes présentes
- Bilan de la discipline dans chaque pays
- Présentation du projet international
- Etude du règlement international
- Travail sur les grilles de notation
- Visionnage des films et travail sur le jugement
- Mise en place de la formation des juges et chefs de piste.
- Questions diverses
Il a été constaté que la discipline du Hunter était similaire dans l’ensemble des pays, que les fondamentaux, la philosophie et les tracés d’épreuves étaient identiques à la France. Seule la méthodologie des jugements est différente. Il est donc particulièrement rassurant que tout le monde travaille sur les mêmes bases et les différentes approches sont une richesse qui peut permettre à chacun d’évoluer dans sa démarche.
Sans révolutionner l’organisation de chaque pays, l’objectif du projet est de proposer un produit international qui corresponde à chacun avec un objectif commun. La philosophie commune recherchée est : « être dans l’efficacité, dans une attitude juste avec un cheval dressé et soigné pour GAGNER en Saut d’obstacles. »
Au cours des discussions, le nom de la discipline est entré dans les débats. Le mot Hunter a plusieurs connotations. En France, on pense encore que l’esthétique prime alors que l’évolution de la construction des parcours et des obstacles ainsi que du règlement met désormais la priorité sur l’équitation juste. En Irlande, le mot oriente trop sur la chasse. Puis, pour beaucoup, le Hunter est assimilé à ce qui se fait aux Etats Unis, qui est surtout orienté sur le jugement du cheval. C’est pourquoi, les participants ont proposé un nom au projet international. A l’unanimité, le nom de CSIS (Concours de Saut International de Style) a été retenu.
Pour plus d’information sur le Hunter, cliquez ICI.