FINALE COUPE DU MONDE FEI À BORDEAUX (33) - BENJAMIN AILLAUD 7E
Droits Sportfot
Le Jumping international de Bordeaux accueillait pour la deuxième année consécutive, la finale Coupe du monde FEI d’attelage. Pour sa deuxième finale et avec un nouveau team de chevaux du Haras de La Pourcaud, le meneur tricolore Benjamin Aillaud termine 7e. La victoire revient au jeune Néerlandais, Bram Chardon.
Avec une manche, composée de deux tours, courue samedi soir et une manche ponctuée par un barrage pour les trois premiers dimanche, les meilleurs meneurs de la planète ont enflammé le public bordelais. Ces attelages à quatre chevaux sont toujours très impressionnants à voir évoluer sur un si petit espace et l’assistance peut ainsi apprécier le dressage des attelages. L’objectif pour les meneurs est d’effectuer le parcours le plus vite possible sans faire tomber les balles positionnées sur des cônes et sur les obstacles de marathon.
Lors de la 1ère manche, Benjamin Aillaud réalise lors de son premier passage un total de 146,01 sec. Il fait tomber trois balles, rajoutant ainsi 12 secondes à son chronomètre. Lors du deuxième passage, Benjamin signe un temps de 141,41 sec. pénalisé de 4 secondes supplémentaires pour une balle tombée. Il pointe samedi soir à la 6e place.
Deuxième à s'élancer dimanche après-midi, le Français signe un parcours en 138,06 sec. auquel il faut rajouter 12 secondes pour trois balles renversées. Le Tricolore termine à la 7e place de cette finale Coupe du monde avec un nouvel attelage qui a pris une expérience précieuse.
En tête dès le premier soir, Bram Chardon n’a pas flanché dimanche et remporte cette finale Coupe du monde en n’ayant pas fait tomber la moindre balle. Il termine son concours avec un score total de 502,43 sec. Son compatriote Koos de Ronde le seconde avec 521,63 sec. au compteur. Le podium est complété par le Belge Glenn Geerts avec un cumul de 551,98 sec.
La réaction de Benjamin Aillaud : « L’an passé j’avais participé à la finale avec un attelage de chevaux arabo-frisons mais ils manquaient un peu de vitesse. Cette année nous sommes repartis avec un nouvel attelage composé de Lipizzans. Nous sommes donc encore dans la reconstruction mais ils ont le potentiel. Pour pouvoir vraiment rivaliser, ils ont encore besoin de temps et d’épreuves. Il faut que l’on refabrique toute la mécanique pour qu’elle se mette en place. »