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La Fédération Française d’Equitation et la Fédération Internationale de Tourisme Equestre (FITE), dans une démarche de concertatin avec les loisirs sportifs de nature, sont membres du réseau ENOS (European Network of Outdoor Sports). Elles participent au projet BOSS (Benefits of Outdoor Sports for Society), qui a reçu le soutien de la Commission européenne pour 2017-2019 dans le cadre d’Erasmus + Sport. Ce programme a pour but de quantifier les bénéfices de la pratique des sports de nature pour les pouvoirs publics.

Alors que l’impact économique du sport est appréhendé de manière de plus en plus précise, il n’y a aucun mode de calcul partagé pour l’évaluation des bénéfices sociaux des investissements sport en général, ni ceux des sports de nature en particulier.

C’est l’objet principal du projet BOSS, qui se base sur une méthode scientifique pour estimer les retours sur investissement d’un projet sportif sur finances publiques.Onze organisations de huit pays prennent part au projet BOSS, partenariat collaboratif piloté par le Pôle ressource national des sports de nature – CREPS Rhône-Alpes, aux côtés de la FITE : l’UCPA, les universités de sport de Munich (GER) et de Sheffield (GBR), le collectif de l’industrie européenne de l’outdoor, l’institution Sports Northern Ireland.

Un Comité de pilotage s’est tenu les 27 et 28 septembre à Milan, accueilli par la Région Lombardie, partenaire italien.La première phase du projet BOSS consistait à collecter et analyser des études scientifiques et universitaires (plus de 17 500 études ont été balayées parmi lesquelles 130 ont été sélectionnées car démontrant un lien entre bénéfices sociaux et pratiques de sports de nature). Ces résultats ont permis de construire un modèle de mesure des bénéfices sociaux de sports de nature, présenté durant le Comité de pilotage.

D’ici la fin de l’année, les partenaires BOSS testeront ce modèle par une douzaine d’études de cas. La FITE proposera donc mi-novembre cinq projets équestres souhaitant contribuer à la promotion de leurs activités et à la valorisation des bénéfices sociaux de l’équitation et du tourisme équestre.