

Les lectures conseillées par la Commission constituent un corpus choisi pour la reconnaissance dont ces écrits sont l’objet.
Programme
Les origines du cheval dans l'art
"La biographie d'un grand écuyer."
Né à Londres, James Fillis (1834-1913) vint très jeune en France. Issu du monde du cirque, il côtoya d'abord François Baucher, dont il fut tant admirateur que critique. Écuyer chez Victor Franconi à Paris, il connut la gloire lors de présentations publiques de chevaux dressés en Haute-École dans les années 1880-1890.
Personnage hors du commun, montant jusqu'à seize chevaux par jour, James Fillis s'est intéressé à toutes les formes d'équitation. Inscrivant sa doctrine dans la tradition de l'École française, il fut aussi un auteur de renom.
Auteur : Gabriel Cortès
Nombre de pages : 290
Format : 15 x 22 cm
Année de parution : 2016
Édition : Belin
Officier de cavalerie, issu de l'école de Saumur, Etienne Beudant fit une grande partie de sa carrière dans des régiments de cavalerie en Afrique du nord.
C'est à travers l'enseignement du général Faverot de Kerbrech que Beudant fut initié au bauchérisme dit de la deuxième manière. Fidèle à l'incroyable Maître dont il a possédé sans défaillance la méthode simple et logique, il réussira à obtenir de merveilleux résultats avec tous ses chevaux à l'extérieur comme en haute école. Son Suvre témoigne de cette recherche de perfection idéale : la légèreté, si particulière à l'École française.
Dressage du cheval de selle (1929, troisième édition revue de 1948) se présente comme un mémento rédigé en vue d'une mise en pratique. Beudant y indique pas à pas et sans commentaire les moyens les plus faciles de tendre vers la perfection en équitation usuelle, puis en équitation savante
et de fantaisie.
Dans Main sans jambes, Beudant analyse le dressage méthodique selon les derniers enseignements de Baucher, dans une forme simple et vivante, il ne s'agit pas ici de manuel ou de précis d'équitation ; j'expose familièrement
ce que je crois juste. Identifiant la légèreté à la décontraction de la bouche il développe le principe de non-opposition des aides impulsives à la main. Beudant s'inscrit ainsi dans l'histoire de l'École classique et tout particulièrement du bauchérisme qui fut pourtant si décrié par les maîtres
de l'ancienne École française.
Auteur : Etienne Beudant
Nombre de pages : 220
Format : 15 x 22,5 cm
Année de parution : 1997
Édition : Jean-Michel Place
Le général Alexis L’Hotte passe pour le plus orthodoxe promoteur de l’équitation classique française, aujourd’hui inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité. Elève chéri de deux fameux écuyers antagonistes, François Baucher, « l’artiste sublime », et le comte d’Aure, « le plus parfait centaure », L’Hotte se voit crédité d’une synthèse illusoire de l’enseignement des deux maîtres.
En vérité, il a pioché chez l’un et chez l’autre au gré des situations sans pour autant échafauder une véritable doctrine. Son « Calme, en avant, droit » peut orienter une quête ; il ne fonde pas une méthode.
Beau, élégant jusqu’à la coquetterie, sobre et précis, L’Hotte subjugua tous les cavaliers qu’il eut à former, à Saint-Cyr comme à Saumur. Il fascina la cour impériale, se fit encore du tout jeune Lyautey un admirateur indéfectible… Il demeura néanmoins un maître avare de conseils. Quant il mettait pied à terre, c’était aussitôt pour prendre des notes, debout à son plan de travail, solitaire et silencieux. Et, paradoxalement, cette distance accrut son prestige. Pour le reste, le général ne combattit jamais, ce qui le distingue notoirement de tous ses frères d’armes. Il n’en fut pas moins autorisé à prononcer des avis définitifs – et parfaitement rétrogrades – sur les nécessaires mutations de la cavalerie militaire ; légitimiste notoire, il n’en fut pas moins le « fusible » de ministres républicains… Jamais, enfin, il ne pressentit le naufrage de la civilisation équestre.
Un pédagogue taciturne, un soldat sans guerre, un politique fourvoyé, ce pourrait être un peu court. Cependant l’impeccable parcours de l’écuyer se confond avec l’histoire de la question équestre au XIXe siècle. Or jamais jusqu’alors la question n’avait à ce point obnubilé les esprits. En effet, le paradoxe mérite d’être relevé, le « siècle de l’industrie » fut aussi, et d’abord, presque, celui du cheval.
Editeur d’art, historien, documentariste, Nicolas Chaudun est notamment l’auteur d’une biographie du baron Haussmann qui fait référence, ainsi que de deux récits historiques : «L’Eté en enfer», plusieurs fois primé, et «Le Brasier», élu meilleur livre d’histoire de l’année 2015 par le magazine Lire. Par ailleurs, son essai consacré au portrait équestre dans la peinture occidentale, «La Majesté des centaures», avait obtenu le prix Pégase en 2007. L’essentiel de son œuvre est publié chez Actes-Sud.
Auteur : Nicolas Chaudun
Nombre de pages : 192
Format : 11,5 x 21,8 cm
Année de parution : 2016
Édition : Actes Sud
Un cavalier hors norme, artiste et figura, raconte son incroyable destin et son extraordinaire relation avec ses chevaux. Pablo Hermoso de Mendoza compte parmi les plus grands cavaliers mondiaux et parmi les rejoneadores les plus importants de l'histoire. Il a dominé sa spécialité, triomphé dans les plus grandes arènes et éblouit les spectateurs du monde entier. La parfaite connexion qu'il entretient avec ses chevaux, fondée sur l'harmonie et l'acceptation, a provoqué une révolution dans l'équitation taurine et ouvert des horizons nouveaux, reculant les frontières de la performance et créant de nouveaux gestes de dressage. De souvenir en souvenir, il raconte ici l'aventure d'une vie incroyable écrite par les sabots de ses chevaux, les grands Cagancho, Chenel ou Pirata, qui revivent ici.
Auteur : Pable de Hermoso de Mendoza
Nombre de pages : 352
Format : 13,5 x 19,5 cm
Année de parution : 2016
Édition : Diable Vauvert
Quelle que soit la qualité des professeurs qui nous ont initiés à l'Art Equestre, l'équitation demeure une quête solitaire. Cette quête débouche parfois sur l'illumination". Ce phénomène d'illumination s'est présenté deux fois pour Jean-Claude Racinet. La première fois, c'est quand, tournant le dos à la recherche de l'appui et à ses subtilités douteuses, il a choisi la voie Bauchériste de la légèreté de mâchoire. Les résultats furent tels qu'ils l'amenèrent à reconsidérer la réputation d'artiste maudit qui a été faite au Maître français du XIXème siècle, et à rompre des lances en faveur de sa philosophie équestre. Cette philosophie peut se résumer en une formule simple : primauté de l'équilibre. Ce fut l'objet de maints articles et principalement celui de ce livre. La deuxième fois, c'est quand il fut initié aux principes de l'ostéopathie équine dont le docteur Giniaux a été le pionnier ; ils lui permirent de découvrir à quel point Baucher avait pu être un précurseur, puisque ses célèbres "flexions" sont en fait des manipulations ostéopathiques avant l'heure, qui débouchent bien souvent sur une libération des "blocages" vertébraux au niveau du segment cervical. Ce fut l'objet d'un livre ultérieur, "Vers une Equitation Totale", mais on peut déjà trouver en germe ces considérations dans le présent livre.
Auteur : Jean-Claude Racinet
Nombre de pages : 192
Format : 14,5 x 20,5 cm
Année de parution : 2002
Édition : PSR Editions
Principes généraux
Le dressage a pour but la soumission consentie du cheval dans le développement harmonieux de son organisme et de ses moyens. L'idéal est de rendre le cheval à la fois calme, souple, délié et flexible, ainsi que confiant, attentif et perçant, réalisant une entente parfaite avec son cavalier.
Ces qualités se manifestent par :
Le cheval, confiant et attentif, se livre généreusement aux demandes de son cavalier ; il reste droit dans tous les mouvements, que ce soit sur les lignes droites ou sur les courbes.
En toutes circonstances ses hanches doivent se montrer actives, l'animant dans son ensemble à la moindre demande.
Le cheval obéit généreusement, avec calme et précision, dans un bon équilibre physique et moral.
Au travail le cheval doit être "en main" : son encolure est plus ou moins soutenue et arrondie selon le degré de dressage et l'étendue de l'allure ; sa soumission se manifeste par un contact léger et moelleux avec la main ; sa tête reste fixe, les oreilles à la même hauteur, le chanfrein en avant de la verticale, la nuque perméable reste le point le plus haut de l'encolure.
L'attitude du cheval dans la mise en main dépend de son modèle ainsi que de son dressage.
Auteur : Fédération française des sports équestres. Auteur du texte
Nombre de pages : 61
Format : -
Année de parution : 1987
Édition : Lavauzelle (Panazol)
Méthode gymnastique du cheval
Dans Méthode gymnastique du cheval (1887, traduction du lieutenant A. Lehr, 1894), ouvrage d'une étonnante qualité, Plinzner nous propose une méthode de travail précise et concrète. Il décrit chaque période de la progression du dressage dont il détermine les objectifs et les procédés.
Son but : obtenir un cheval en avant, sur la main et qui voûte son dos avec souplesse, ces deux objectifs étant lobjet de la première période ; il insiste ensuite sur les leçons ployées et le travail latéral pour développer la souplesse : deuxième période ; enfin, c'est le perfectionnement de l'équilibre avec la recherche du rassembler : la troisième phase. Plinzner précise aussi certains exercices tels l'arrêt, les appuyers, les pirouettes...
Ce précieux manuel, qui a le mérite de la clarté, désigne l'héritier de Steinbrecht comme l'un des maîtres de l'équitation académique allemande.
Auteur : Paul Plinzner
Nombre de pages : 156
Format : 15x22,5 cm
Année de parution : 1987
Édition : Jean-Michel Place
Conquête du cheval
In-4 carré broché, couverture illustrée de 160 pages avec 155 dessins et 9 planches hors texte en couleurs d'après les aquarelles de l'auteur.
Auteur : Benoist Gironière
Nombre de pages : 160
Format : 22 x 28 cm
Année de parution : 1961
Édition : Librairie des champs Élysées
Les Écuries des châteaux français
En l'espace d'à peine un siècle, notre société a presque perdu le souvenir du lien étroit qui unissait l'homme et le cheval. Pourtant ce dernier intervenait dans tous les secteurs d'activités, commerce, déplacements, transport, travail de la terre, communication, vie militaire, sans oublier le domaine artistique et architectural. La nécessité d'entretenir les chevaux conduisit à la construction d'importants complexes architecturaux - strictement utilitaires à la Renaissance ou sophistiqués et fastueux aux xviiie et xixe siècles - qui leur étaient entièrement consacrés. Les très nombreuses écuries encore présentes en France, les remises à voitures, les manèges, constituent un patrimoine architectural remarquable par son ampleur et sa diversité.
Promenade richement illustrée à travers plus de deux cents châteaux, cet ouvrage retrace l'histoire des réalisations les plus prestigieuses, qu'elles aient été conservées ou qu'elles aient disparu, mais surtout de nombreux édifices moins connus, des plus simples aux plus raffinés, répartis sur l'ensemble du territoire et représentatifs de plus de quatre siècles d'architecture équestre.
Conservateur en chef, Pascal Liévaux dirige le département de la recherche, des méthodes et de l'expertise au ministère de la Culture et de la Communication. Il est également l'auteur de Architecture équestre : Hauts lieux dédiés au cheval en Europe (Actes Sud, 2010)
Auteur : Pascal Liévaux
Nombre de pages : 304
Format : 25,5x30,5 cm
Année de parution : 2005
Édition : Editions du Patrimoine
Dressage moderne : un jeu de massacre ?
Un cheval qui accepte les aides, coopère en toute confiance et prend plaisir à travailler avec son cavalier représente le summum de l'art équestre. Mais sur les carrés de dressage et dans les manèges, nous observons un spectacle malheureusement totalement différent : on tire et on cisaille au nom du principe selon lequel « la tête doit aller en bas ». De jeunes chevaux sont comprimés et mis dans un moule, par ambition mal placée ou par ignorance, aux dépends de leur intégrité physique. La grande majorité de ces cavaliers, même ceux de haut niveau, et les entraîneurs, affirment néanmoins agir selon les règles de « l'équitation classique ». Derrière ces méthodes se cache une méconnaissance totale du cheval et de l'art équestre. Comment les amoureux des chevaux et les cavaliers peuvent-ils reconnaitre les méthodes qui nuisent, à long terme, à la santé de leur monture et inversement, celles qui lui sont bénéfiques ? Ce livre donne des réponses et fournit des arguments relatifs au « vrai » et au « faux » de la pratique équestre. Le titre allemand du livre est "Le doigt dans la plaie", et se veut intentionnellement provocateur. Gerd Heuschmann dénonce ouvertement les dérives en équitation de compétition et de loisir. Mais ce livre est bien plus qu'une accusation : Heuschmann démontre, à l'aide de photos et de données anatomiques comme physiologiques, les répercussions d'une monte incorrecte sur la santé du cheval. Ses explications détaillées permettent de faire comprendre à tous les cavaliers l'utilité de former leur cheval d'après les principes éprouvés de la vraie doctrine équestre classique : simplement pour qu'il reste en bonne santé.
Auteur : Heuschmann
Nombre de pages : 125
Format : -
Année de parution : 2009
Édition : Belin